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Posted on 15 novembre 2011 in Actus - News

Michelin 2012: une 2ème étoile pour Claude Legras

Michelin 2012: une 2ème étoile pour Claude Legras

Chez Michelin, tout va par deux

Le Guide Michelin Suisse 2012 vient de sortir… Tout y va par 2 : 2 nouveaux 2 étoiles, un Genevois, l’expérimenté MOF Claude Legras, au Floris, à Anières, rive gauche du lac de… Genève (17/20 au GaultMillau), et Marcus G. Lindner, au Mesa, à Zurich (18/20 au GM, meilleure table de la ville). Et puis le guide — on a dû se pincer pour y croire… — se partage exactement en 864 hôtels cités et… 864 restaurants !
Parmi les nouveaux étoilés (une étoile), la moisson est outre-Sarine, avec dix promotions, emmenée par Urs Messerli dans son Mille Privé à Kirchdorf (BE). Sinon, les inspecteurs sont allés se promener surtout du côté de Zurich (trois nouvelles étoiles) et des Grisons (idem). Une seule exception romande… mais avec un chef précédemment étoilé à Berlin, Thomas Neeser, à l’Hôtel du Lac, à Vevey. En revanche, dans les pertes d’étoiles, hormis Martin Dalsass, revenu à zéro au Tessin qu’il quitte (Santabbondio) comme au Talvo de Saint-Moritz, où il arrive, début décembre, les Romands perdent deux étoiles. L’une, à L’Argilly au-dessus de Sion, déjà absent du GaultMillau 2012, puisqu’après 12 ans, les Guerlavaix l’ont quitté (et vendu) à fin août, était inévitable. Plus fâcheuse, la perte d’étoile pour Christophe Rod, à La Roseraie à Yvorne, déjà tancé par le GaultMillau (où il a gardé sa note de 17/20).
Le concurrent direct du Michelin avait vu juste en désignant Damien Germanier, du Botza à Vétroz (VS), «promu romand de l’année» 2012. Et désormais aspirant à une étoile, comme Fabian Inderbitzin, au Belvédère d’Hergiswil (NW) et Laurent Eperon, au Pavillon, à Zurich, décidément bien servie, puisque la capitale économique de la Suisse tient, pour la première fois, deux fois deux étoilés, le promu du Mesa et Heiko Nieder à The Restaurant… tout simplement et en anglais dans le texte !
Ainsi Michelin va son bonhomme de chemin, avec deux trois étoiles seulement en Suisse, Crissier, où il est précisé Philippe Rochat et Benoît Violier, son successeur au printemps prochain, et le Schauenstein de Fürstenau (GR), fief d’Andreas Caminada. Pour 23 hôtels qualifiés de «grand luxe et tradition», aucun restaurant à ce niveau de confort. A l’autre bout de l’échelle, les «bibs» gourmands (bon rapport qualité-prix) comptent désormais le Café de Floris, du promu Claude Legras à Anières (GE), l’Auberge de Landecy (GE), Le 3 Rive gauche, à Genève et le Relais Miègeois, à Miège (VS). Parmi les hôtels, on notera l’arrivée parmi les «bibs» de l’originale Stockalperturm à Gondo, sur la route du Simplon, reconstruite après la catastrophe naturelle d’octobre 2010.
* Guide Michelin Suisse 2012, 520 pages, 33 CHF, dans toutes les librairies, puisqu’on raconte que le guide est un des rares ouvrages à ne pas être repris par son éditeur…
©thomasvino.com