Philippe Guignard, le livre
Philippe Guignard
Après l’hôtel, le livre
Le pâtissier d’Orbe Philippe Guignard s’est bâti un petit empire au pied et dans le Jura vaudois. Avec le journaliste radio Daniel Fazan, il publie 150 recettes dans la collection des grands chefs romands, chez l’éditeur lausannois Pierre-Marcel Favre, sous le titre (nunuche !) de «Fête-le vous-même». Parce que la bonne cuisine est toujours une fête…
Tout paraît réussir à ce «self made man» de 42 ans. Ce printemps, il a réouvert, avec l’appui du patron de la manufacture Audemars-Piguet, l’Hôtel des Horlogers, au Brassus. Récemment, il recevait le «Prix du bon pain», sacrant le meilleur boulanger vaudois. Et, après Girardet, Pierroz, Rochat, Rabaey et Judith Baumann, il sort «son» livre de recettes, illustré par le photographe Pierre-Michel Delessert. Il est tiré d’emblée à 12'000 exemplaires, pour anticiper le passage du confiseur aux multiples talents, du 24 décembre au 28 janvier, tous les samedis, chez le duo Lapp-Simon, à la TV romande, à «L’école des chefs».
Musique d’avenir au Brassus
Au Brassus, le restaurant de l’Hôtel des Horlogers vient d’entrer dans le guide GaultMillau Suisse, à 14 points sur 20. «C’est trop, surtout par rapport à La Bréguette et à Orbe», confie le (trop) modeste Guignard. Il vient d’ouvrir à Montcherand, au pied du Jura vaudois, une «cuisine de production» qui emploie deux personnes à plein temps pour ravitailler les autres adresses en plats préparés. Il va y ajouter un service traiteur, qui proposera les «plats du terroir» de La Bréguette dans toute la Suisse romande.
Et l’hôtel, classé quatre étoiles, de 19 chambres et 8 suites? «Grâce au tourisme d’affaires lié à l’horlogerie, il a affiché complet de juillet à septembre. Mais, il n’y a pas de tourisme de passage à La Vallée de Joux», déplore Philippe Guignard. «Les gens ne viennent de la plaine que pour un jour. Jusqu’ici, il n’y avait rien. On doit créer le besoin ; c’est un but à 3 ou 4 ans».
Après l’hôtel, le livre
Le pâtissier d’Orbe Philippe Guignard s’est bâti un petit empire au pied et dans le Jura vaudois. Avec le journaliste radio Daniel Fazan, il publie 150 recettes dans la collection des grands chefs romands, chez l’éditeur lausannois Pierre-Marcel Favre, sous le titre (nunuche !) de «Fête-le vous-même». Parce que la bonne cuisine est toujours une fête…
Tout paraît réussir à ce «self made man» de 42 ans. Ce printemps, il a réouvert, avec l’appui du patron de la manufacture Audemars-Piguet, l’Hôtel des Horlogers, au Brassus. Récemment, il recevait le «Prix du bon pain», sacrant le meilleur boulanger vaudois. Et, après Girardet, Pierroz, Rochat, Rabaey et Judith Baumann, il sort «son» livre de recettes, illustré par le photographe Pierre-Michel Delessert. Il est tiré d’emblée à 12'000 exemplaires, pour anticiper le passage du confiseur aux multiples talents, du 24 décembre au 28 janvier, tous les samedis, chez le duo Lapp-Simon, à la TV romande, à «L’école des chefs».
Musique d’avenir au Brassus
Au Brassus, le restaurant de l’Hôtel des Horlogers vient d’entrer dans le guide GaultMillau Suisse, à 14 points sur 20. «C’est trop, surtout par rapport à La Bréguette et à Orbe», confie le (trop) modeste Guignard. Il vient d’ouvrir à Montcherand, au pied du Jura vaudois, une «cuisine de production» qui emploie deux personnes à plein temps pour ravitailler les autres adresses en plats préparés. Il va y ajouter un service traiteur, qui proposera les «plats du terroir» de La Bréguette dans toute la Suisse romande.
Et l’hôtel, classé quatre étoiles, de 19 chambres et 8 suites? «Grâce au tourisme d’affaires lié à l’horlogerie, il a affiché complet de juillet à septembre. Mais, il n’y a pas de tourisme de passage à La Vallée de Joux», déplore Philippe Guignard. «Les gens ne viennent de la plaine que pour un jour. Jusqu’ici, il n’y avait rien. On doit créer le besoin ; c’est un but à 3 ou 4 ans».