Valais — 2005, un très bon millésime en Valais
Vendange valaisanne 2005
Excellent millésime en vue
Moins de raisin qu’en 2004 et autant de richesse en sucre qu’en 2003, l’année caniculaire : les Valaisans ont attendu décembre pour afficher la bonne mine de leurs vendanges 2005. Et même si le vin blanc reprend deux points, le rouge domine toujours largement.
«Qualité a bien de la peine à rimer avec quantité», affirme un communiqué diffusé en décembre. Avec moins de 38 millions de litres, soit 15% de moins que la moyenne décennale 1996-2005, la quantité est effectivement largement inférieure à 2004 (46 millions de litres) et même 2003 (42 millions). Le gel de printemps a frappé des parcelles, non pas dans les coteaux, mais dans la plaine du Rhône. Malgré des quotas cantonaux généreux pour les «spécialités» (1,2 kg au m2), leur rendement en 2005 oscille de 950 gramme au mètre carré pour le Johannisberg, 900 g. pour la syrah et l’humagne rouge, 800 g. pour la petite arvine et 700 g. pour le cornalin. Ces spécialités (y compris le johannisberg) représentent 23% de la récolte qui se répartit en 59% de vin rouge et 41% de blanc (61% et 39% en 2004).
Puissance du 2003, nervosité du 2004
Citant le responsable technique de Provins-Valais, Gérald Carrupt, le communiqué souligne : «Nous avons la puissance et la maturité de 2003 avec, en plus, la nervosité du 2004». De fait, tous les sondages sont égaux ou supérieurs à 2003, où les vignerons avaient dû anticiper les vendanges, alors qu’en 2005, ils ont pu, grâce au magnifique automne, laisser faire la nature.
L’année devrait aussi être favorable aux «vendanges tardives». De premières «tries», entre fin octobre et début novembre, ont révélé des sondages de près de 200° Oechslé. Selon les expositions, la «pourriture noble» (le botrytis) a pu se développer. Mais, comme durant les automnes ensoleillés, les raisins flétris ou rôtis et les botrytisés devraient s’équilibrer, tout le talent du vigneron s’exprimant dans la mise en valeur du millésime en cave… (PT)
Excellent millésime en vue
Moins de raisin qu’en 2004 et autant de richesse en sucre qu’en 2003, l’année caniculaire : les Valaisans ont attendu décembre pour afficher la bonne mine de leurs vendanges 2005. Et même si le vin blanc reprend deux points, le rouge domine toujours largement.
«Qualité a bien de la peine à rimer avec quantité», affirme un communiqué diffusé en décembre. Avec moins de 38 millions de litres, soit 15% de moins que la moyenne décennale 1996-2005, la quantité est effectivement largement inférieure à 2004 (46 millions de litres) et même 2003 (42 millions). Le gel de printemps a frappé des parcelles, non pas dans les coteaux, mais dans la plaine du Rhône. Malgré des quotas cantonaux généreux pour les «spécialités» (1,2 kg au m2), leur rendement en 2005 oscille de 950 gramme au mètre carré pour le Johannisberg, 900 g. pour la syrah et l’humagne rouge, 800 g. pour la petite arvine et 700 g. pour le cornalin. Ces spécialités (y compris le johannisberg) représentent 23% de la récolte qui se répartit en 59% de vin rouge et 41% de blanc (61% et 39% en 2004).
Puissance du 2003, nervosité du 2004
Citant le responsable technique de Provins-Valais, Gérald Carrupt, le communiqué souligne : «Nous avons la puissance et la maturité de 2003 avec, en plus, la nervosité du 2004». De fait, tous les sondages sont égaux ou supérieurs à 2003, où les vignerons avaient dû anticiper les vendanges, alors qu’en 2005, ils ont pu, grâce au magnifique automne, laisser faire la nature.
L’année devrait aussi être favorable aux «vendanges tardives». De premières «tries», entre fin octobre et début novembre, ont révélé des sondages de près de 200° Oechslé. Selon les expositions, la «pourriture noble» (le botrytis) a pu se développer. Mais, comme durant les automnes ensoleillés, les raisins flétris ou rôtis et les botrytisés devraient s’équilibrer, tout le talent du vigneron s’exprimant dans la mise en valeur du millésime en cave… (PT)