B comme Bio (marché de Saignelégier)
Retour du marché du Matin du samedi 10 septembre 2005
Du bon, du bio et vice-versa
Le week-end prochain (troisième de septembre 2005), la halle du Marché-Concours de Saignelégier sera la Mecque du bio. Quelque 12'000 visiteurs sont attendues dans les Franches-Montagnes. Outre des stands thématiques, une quarantaine de producteurs proposeront le fruit de leur culture. Parmi eux, une Ajoulote, Josette Fernex-Ory.
Cette biologiste de formation s’est lancée dans les produits bio depuis cinq ans. Son parcours n’a rien d’une reconversion : «Mes études m’ont permis de répondre intellectuellement aux questions que je pouvais me poser». Aujourd’hui, la majeure partie de son temps, la jeune femme le passe à cultiver son potager et son verger, avec une voisine, sur près de 8'000 m2 près de Porrentruy. Et c’est dans la cité des Princes-Evêques, où le marché symbolise depuis 1283 l’autonomie économique et politique affranchie par Rodolphe de Habsbourg, qu’elle vend elle-même ses légumes, tisanes, sirops, etc.
Dans son potager, la maraîchère fait pousser des courges (juste de saison!), une douzaine de sortes de salades et autant de tomates. Il y a aussi les herbes, plus ou moins médicinales, cultivées ou tirées de la nature. «Mais, attention, on ne peut pas cueillir n’importe quoi, n’importe où !», prévient Josette Fernex, dont le sirop de sureau, sans ajout d’agent conservateur, provient autant d’arbres plantés que de fleurs sauvages. Camomille, mauve, thym, tussilage, primevère ou marjolaine se retrouvent en fleurs séchées, cueillies au juste moment, selon le calendrier lunaire.
Et puis, le bio n’échappe pas au phénomène de mode : «Il faut sans cesse inventer de nouveaux trucs !». Par exemple un délicieux pesto de marjolaine prisé même des gourmets qui s’imaginent avoir les pieds sur terre sans être dans la lune…
Du bon, du bio et vice-versa
Le week-end prochain (troisième de septembre 2005), la halle du Marché-Concours de Saignelégier sera la Mecque du bio. Quelque 12'000 visiteurs sont attendues dans les Franches-Montagnes. Outre des stands thématiques, une quarantaine de producteurs proposeront le fruit de leur culture. Parmi eux, une Ajoulote, Josette Fernex-Ory.
Cette biologiste de formation s’est lancée dans les produits bio depuis cinq ans. Son parcours n’a rien d’une reconversion : «Mes études m’ont permis de répondre intellectuellement aux questions que je pouvais me poser». Aujourd’hui, la majeure partie de son temps, la jeune femme le passe à cultiver son potager et son verger, avec une voisine, sur près de 8'000 m2 près de Porrentruy. Et c’est dans la cité des Princes-Evêques, où le marché symbolise depuis 1283 l’autonomie économique et politique affranchie par Rodolphe de Habsbourg, qu’elle vend elle-même ses légumes, tisanes, sirops, etc.
Dans son potager, la maraîchère fait pousser des courges (juste de saison!), une douzaine de sortes de salades et autant de tomates. Il y a aussi les herbes, plus ou moins médicinales, cultivées ou tirées de la nature. «Mais, attention, on ne peut pas cueillir n’importe quoi, n’importe où !», prévient Josette Fernex, dont le sirop de sureau, sans ajout d’agent conservateur, provient autant d’arbres plantés que de fleurs sauvages. Camomille, mauve, thym, tussilage, primevère ou marjolaine se retrouvent en fleurs séchées, cueillies au juste moment, selon le calendrier lunaire.
Et puis, le bio n’échappe pas au phénomène de mode : «Il faut sans cesse inventer de nouveaux trucs !». Par exemple un délicieux pesto de marjolaine prisé même des gourmets qui s’imaginent avoir les pieds sur terre sans être dans la lune…
Producteur
Josette Fernex-Ory, Bressaucourt (JU), tél. 032 466 78 71
En vente
Au marché de Porrentruy, rue des Malvoisins, tous les samedis matins et au stand bio du marché de Délémont, également le samedi. Les 17 et 18 septembre, la productrice sera au Marché bio de Saignelégier, de 9 h. à 18 h., www.marchebio.ch
Prix
Tisanes artisanales, 5 fr. les 30 g. ; sirop de sureau, 6 fr., 0,5 l. ; pestos, 6,50 fr. le pot de 140 g.