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Posted on 4 novembre 2015 in Actus - News

L’Union suisse des œnologues et l’Union européenne

L’Union suisse des œnologues et l’Union européenne

Certes, l’Union suisse des œnologues, présidée par le Vaudois Daniel Dufaux, existe depuis plus d’un quart de siècle, mais elle vient de créer une «commission nationale d’œnologie», présidée par le Vaudois Alain Gruaz, sous-directeur cave, œnologie et embouteillage du plus grand acteur du secteur, le groupe Schenk SA, à Rolle.

La commission est formée du Tessinois Francesco Tettamanti, vice-président, au service des domaines de Meinrad Perler, de la Valaisanne Sandrine Caloz, du Thurgovien Michaël Balmer, de l’œnologue cantonal vaudois Philippe Meyer, de son homologue genevois, qui va rejoindre le domaine familial à Cully, le Vaudois Guillaume Potterat, et de Samuel Panchard, un des œnologues de Provins-Valais.

La «mission prioritaire» de ce groupe sera «l’étude systématique de toutes les pratiques et techniques œnologiques admises dans l’Union Européenne et sujettes à une introduction prochaine dans le droit suisse».

Un communiqué de presse ne prend guère de risque en affirmant que si «l’harmonisation (des droits européen et suisse) est nécessaire (…), elle génère régulièrement des difficultés d’application.» Et aussi «les spécificités cantonales occasionnent de nécessaires interprétations pour tenir compte de réalités locales ou régionales.» Toutefois, cruel constat, «une vue d’ensemble des questions touchant aux pratiques œnologiques fait actuellement défaut.»

La commission entend collaborer avec les services cantonaux compétents. Et «une communication aux médias sera effectuée lorsqu’elle sera jugée pertinente». (Bonne) question de journaliste : jugée pertinente par qui?

©thomasvino.ch