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Posted on 17 juin 2009 in Actus - News

Quelques chiffres clés sur le vin suisse

Quelques chiffres clés sur le vin suisse

Surfaces et consommation
Des chiffres clés du vin en Suisse

D’une étude publiée en juin par le Statistique Vaud, les données les plus intéressantes, paradoxalement, sont celles qui rappellent quelques vérités sur la Suisse viticole. Deux exemples de la place occupée, d’une part, par la vigne sur le territoire, d’autre part, par le jus de la treille dans la consommation.
Rappel utile: près des deux tiers du vignoble suisse sont répartis le long du Rhône, en Valais, et sur les pourtours du Léman, entre les cantons de Vaud et de Genève. Valais et Vaud cumulent 60% de la surface viticole, à quoi s’ajoutent les 8,7% genevois. Et il faudrait retrancher les surfaces vaudoises des Côtes-de-l'Orbe, de Bonvillars et du Vully…
Genève au vignoble dense
En regard de la superficie de ces trois cantons, c’est, curieusement, dans le plus petit — et le plus citadin ! — que la vigne occupe le plus de terrain: les 1298 ha du vignoble genevois représentent 4,7% du territoire cantonal, les 3830 ha vaudois, respectivement 1,4% et les 5092 ha valaisans, 1% seulement — montagnes comprises! Car rapportés à la surface agricole utile (110'000 ha en Suisse), la vigne en occupe 13,4% en Valais, 11,9% à Genève et seulement 3,5% en pays de Vaud. Ce dernier a connu une forte diminution de son vignoble.  Il est passé de 6667 ha en 1900 à 3214 ha en 1970. Puis il a reconquis 600 ha, pour atteindre, en 2008, la surface comptabilisée officiellement en 1994, première année où toutes les parcelles ont été recensées.
En 1950-55, les Suisses buvaient moins qu’aujourd’hui
Si le vignoble vaudois, et suisse, à l’exception notable du Valais, était plus étendu avant 1900 et les ravages du phylloxéra, ce puceron destructeur des racines des ceps, les Suisses buvaient aussi davantage de vin qu’aujourd’hui : 89 litres par habitants en 1900, contre 36 litres par tête en 2008.
Entre 1913 et 1922, la consommation chuta diminua déjà de plus d’un tiers, à 54 litres. Vers 1955, elle toucha en quelque sorte le fond, avec 34 litres par tête. Puis la consommation de vins (de toutes origines confondues — soit deux tiers de vins importés) est remontée à 49 litres par habitant. Elle a, à nouveau, progressivement fléchi : 46 litres entre 1991 et 1995 ; 43 litres entre 1996 et 2000 ; 38 litres entre 2001 et 2005.
Les chiffres publiés chaque printemps par l’Office fédéral de l’agriculture tendent à prouver que depuis deux ans, la consommation de vin en Suisse s’est stabilisée autour de 36 litres par tête, touristes et tous âges confondus.
©www.thomasvino.com