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Posted on 2 août 2013 in Actus - News

Grêle, coulure et millerandage  Petite année 2013 en vue

Grêle, coulure et millerandage
Petite année 2013 en vue

Le millésime vitivinicole 2013 en Suisse romande s’annonce de faible quantité. C’est ce qu’on peut lire dans l’édition du vendredi 2 août de l’hebdomadaire agricole spécialisé Agri. On se consolera en sachant qu’en année tardive, seules les meilleures grappes ont des chances de bien mûrir en automne…

Si la sortie printanière, tardive, s’était bien passée, la coulure et le millerandage s’en sont mêlés pour diminuer le nombre de grappes par ceps. Cela paraît particulièrement vrai pour le Valais, où les estimations de récolte sont inférieures à la moyenne des cinq dernières années (2008 – 2012), largement, pour tous les cépages tant selon le nombre moyen de grappes par cep que pour le poids estimé d’une grappe médiane à la vendange.

Seule la grappe de chasselas-fendant (supérieure à 2012, légèrement inférieure à la moyenne) échapperait à un poids nettement plus faible, au contraire du pinot noir, du gamay, de la syrah, de la petite arvine et du cornalin, dans une mesure de 8 à 35%. Les quotas des AOC valaisannes ont été limités à 1,1 kg pour le gamay et le pinot noir, 1,2 kg pour la plupart des autres cépages (arvine, syrah, humagne rouge et cornalin) et 1,3 kg pour le chasselas.

Dans le canton de Vaud, le chasselas cultivé en taille courte, gobelet ou cordon (par opposition à la taille guyot), paraît très touché par la coulure, alors que le gamay et le pinot le sont par le millerandage, des fléaux, découlant du climat, qui empêchent une formation normale de la grappe. S’y ajoute la grêle. Les Vaudois ont à supporter 12 des 33 millions de francs de dégâts enregistrés à cause de la grêle du 20 juin, entre Genève et le lac de Bienne. Les vignerons-encaveurs pourront, sous certaines conditions précises, acheter 4’000 litres de vin vaudois (le double d’une année normale), à condition d’en faire la demande et de se soumettre à posteriori à un contrôle de cave.

Les professionnels qui recevront des indemnités à titre de dégâts dus à la grêle pourront «lisser» le résultat fiscal de leur exploitation, en reportant la moitié de l’indemnité sur l’année suivante. Quant à ceux qui n’étaient pas assurés contre la grêle, ils peuvent bénéficier une indemnité pour réduction d’horaire de travail.

©thomasvino.ch