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Posted on 17 mars 2014 in Actus - News

Affaire Giroud: rebondissements!

Affaire Giroud: rebondissements!

Le directeur sortant, en décembre 2013, des Fils Maye SA, à Riddes, a retrouvé de l’embauche. Selon la Feuille officielle suisse du commerce du 7 mars 2014, Charles-Albert Fumeaux est inscrit comme président de la société Château Constellation SA, du nom de l’assemblage haut de gamme de Giroud Vins SA, élaboré avec les conseils du cabinet de l’œnologue bordelais Michel Rolland.

Dans les buts de la société, l«’exploitation d’un commerce de raisins, de moûts, de vins, de spiritueux, de bières, de distillés et de toutes autres boissons alcooliques ou non ainsi que la vente de franchises; la société peut également acheter et vendre tous produits agricoles (cf. statuts pour but complet).» M. Fumeaux siège au conseil avec David Luyet, de Savièse, et Claude Thierry, à Salquenen. Dans les anciens administrateurs, Alphonse Ebner, qui fut administrateur unique, Philippe Udry, ancien président, Claude Dizerens, un des hommes de la chaîne Wine Universe et et Carlo Reuland, connu à la Cave du Palais de Justice, à Genève — commerces ayant des liens avec Giroud Vins —, ne figurent plus dans le conseil.

Dans son édition du lundi 17 mars, le quotidien Le Temps tisse la toile des sociétés de la «constellation» Giroud et de ses administrateurs passés.

Le dossier pénal reste en mains vaudoises

Le même jour, reprenant une dépêche de l’Agence télégraphique suisse, la RTS annonçait que l’ensemble du dossier pénal de l’affaire Giroud reste sous la juridiction du Ministère public vaudois. Le Tribunal pénal fédéral a rejeté un recours de l’encaveur valaisan.

En 2009, le Ministère public vaudois a ouvert une enquête pour escroquerie, falsification de marchandises et faux dans les titres à l’encontre de Dominique Giroud. Dans l’intervalle, en octobre 2013, son homologue valaisan a lancé une procédure contre l’encaveur pour infraction à la loi sur l’impôt fédéral direct. Celle-ci a été reprise par les Vaudois en janvier , conformément aux règles de la la procédure pénale fédérale.

Dans son arrêt, publié par lui, le Tribunal fédéral rappelle que lorsqu’un prévenu est soupçonné d’avoir commis des infractions en des lieux différents, l’autorité du lieu où a été commise l’infraction punie de la peine la plus grave est compétente. Comme l’escroquerie est passible de cinq ans de privation de liberté, les autorités se sont entendues pour attribuer les procédures au canton de Vaud. Par comparaison, le délit fiscal reproché à l’encaveur est passible d’une peine de trois ans de prison.

©thomasvino.ch