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Posted on 23 octobre 2010 in Vins suisses

Pierre Devanthéry, nouveau directeur de l’IVV

Pierre Devanthéry, nouveau directeur de l’IVV

 






Lu dans Le Matin…

Pierre Devanthéry, directeur de l’IVV

Lu dans Le Matin du 6 octobre 2004, le bref portrait de Pierre Devanthéry par Pierre Thomas. Le directeur de l’IVV est sur le ballant en octobre 2010 (lire l’info du 22.10.10).
Il est le nouveau directeur de l’Interprofession du vin du Valais. Rien ne prédestinait ce natif de Saint-Léonard à occuper, un jour, le sommet de la pyramide des 200 négoces, 800 vignerons-encaveurs et 22 000 propriétaires qui cultivent les 5000 hectares du plus grand vignoble de Suisse. Fils de buraliste postal, il aurait pu faire carrière chez le géant jaune, où il fut secrétaire d’exploitation. Et si sa famille ne possède aucune vigne, sa rencontre avec le vin, il la doit au hasard. Un jour de 1992, à Vevey, il passe la porte de la vinothèque Le Millésime, où il a remarqué un Sassicaia 1985. «Je l’ai acheté, je l’ai dégusté et j’ai été époustouflé.» Dès ce jour, Devanthéry va tout déguster et tout lire sur le vin.
«Le moteur de ma vie a toujours été la passion , dit-il simplement. Passions, au pluriel: outre les vins, la littérature japonaise ou américaine. Son livre de chevet, ces jours, c’est «De Marquette à Veracruz , le dernier roman de Jim Harrison. Le Valaisan a rencontré l’écrivain culte chez Payot à Lausanne, l’an passé. Il lui a amené deux cadeaux: un flacon de son calvados préféré et une bouteille d’un assemblage rouge valaisan baptisé Le Sorcier, qui est (évidemment) le titre d’un des romans de Harrison … Ce vin, Pierre Devanthéry l’a produit lorsqu’il fut directeur, jusqu’en juin dernier, de la Cave Sainte-Anne, à Sion. Quatre ans durant, il a appris, sur le terrain, que «pour faire de bons vins, il faut accepter de faire des sacrifices. Puis, libre de tout engagement mais fort d’une belle expérience, cet été, Pierre Devanthéry a présenté sa candidature à l’Interprofession du vin du Valais et a été choisi parmi une cinquantaine de candidats.
Aujourd’hui, il se réjouit de «défendre la bonne image des vins valaisans». Et tant pis s’il ne pourra plus animer lui-même les soirées des «Légendes d’automne», titre d’une trilogie de Harrison, un cycle de dégustations de grandes et belles bouteilles. Reste toutefois le «Club des amis de Joe» (du nom de son chien cocker de 7 ans), un groupe de copains amateurs de vin. Joe et Cocker, un gag sur fond sonore du chanteur homonyme, autre passion de Pierre Devanthéry. Promis, l’avenir des vins valaisans sera très rock’n’roll !
Le Matin, 9 octobre 2004