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Posted on 27 avril 2006 in Actus - News

Vins suisses — Baisse de la consommation du vin suisse en 2005

Vins suisses — Baisse de la consommation du vin suisse en 2005

Vins suisses — Consommation en Suisse en 2005
Le vin blanc indigène trinque

Fin avril 2006, l'Office fédéral de l'agriculture a publié sa statistique sur la consommation du vin en Suisse (disponible sur www.blw.admin.ch). En 2005, la consommation de vins divers s'est élevée à 273 millions de litres, soit une diminution de 5,7 millions de litres (— 2%). Mais c'est surtout la consommation du vin suisse qui diminue de 5,5 millions de litres pour les vins blancs et de 4,5 millions de litres pour les vins rouges. L'écart entre cette diminution de 10 millions de litres et le recul plus modeste de la consommation est à mettre au crédit des vins étrangers. Leur consommation a augmenté de 2,3 millions de litres pour les blancs et de 2 millions de litres pour les rouges. Les importations ont légérement augmenté (0,8% à 181,3 millions de litres), grâce aux vins mousseux et aux vins dits industriels.
Ces chiffres sont à relativiser, de par le changement de méthode de calcul, met en garde l'OFAG. En tenant compte des stocks des vignerons-encaveurs (les domaines qui produisent et commercialisent leurs propres vins), la consommation de vins suisses resterait stable. Toutefois, on manque de recul, ces chiffres n'étant pas pris en compte les années précédentes…
Le chasselas (définitivement) détrôné
La statistique de la vendange incorpore les vignerons encaveurs. En 2005, la récolte a été faible: un peu plus de 100 millions de litres, avec une majorité assez nette de vins rouges (52,2 millions, contre 47,9 millions de blanc). Du point de vue économique, les stocks à disposition dans le négoce ont baissé. Dans le vignoble, la surface de chasselas a diminué en 2005 de 191 hectares et celle de Müller-Thurgau de 18 hectares. L'arrachage de ces deux cépages blancs est subventionné par la Confédération. Pour la première fois dans l'Histoire récente, le chasselas passe au deuxième rang des cépages cultivés: 4404 hectares contre 4507 hectares pour le pinot noir! Une évolution sans doute irréversible…