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Posted on 12 juin 2017 in Vins suisses

Nouveau directeur au Domaine du Mont-d’Or

Nouveau directeur au Domaine du Mont-d’Or

C’est le directeur technique de Provins depuis un an seulement, Marc-André Devantéry, qui succèdera début août à Simon Lambiel, à la tête du Domaine du Mont-d’Or, un des plus beaux domaines viticoles de Suisse, 24 hectares d’un seul tenant sur une colline à l’entrée de Sion, à Pont-de-la-Morge.

Le directeur sortant, Simon Lambiel, et son successeur, Marc-André Devantéry, devant une des célèbres guérites jaune safran du domaine, à l’entrée de Sion. ©www.samueldevantery.com

Avant de rejoindre la coopérative valaisanne, le nouveau directeur du domaine, propriété d’une société anonyme appartenant au groupe vaudois Schenk, avait travaillé à la cave Vins des Chevaliers, à Salquenen. Adepte des concours internationaux, où il a obtenu de nombreuses distinctions, il rejoint une cave qui vient, coup sur coup, en 2016 et 2017, de décrocher trois grandes médailles d’or au Concours mondial de Bruxelles, pour deux vins secs, Siccus 2015, un johannisberg, et pour La Courtisane 2014, une marsanne sous bois, en 2017, qui faisait suite à la Petite Arvine Sous l’Escalier 2012, surmaturée, en 2015.

Un trésor inestimable de vins surmaturés

Le Mont-d’Or est réputé pour ses vins liquoreux. L’un d’eux, le johannisberg Saint-Martin, produit sur 1,3 hectares, est membre du projet Mémoire des vins suisses depuis 2005. Le sylvaner, ou plant du Rhin ou encore johannisberg, occupe 40% (un peu plus de 8 ha) des 24 hectares de la colline, répartis sur plus de 200 terrasses dans un terrain de schistes «brisés» très calcaire. Ce cépage allemand a été ramené par le fondateur du domaine (en 1848), François-Eugène Masson, un Vaudois de Veytaux près Montreux, du château de Johannisberg, dans la vallée allemande du Rhin, un domaine connu pour produire de grands… rieslings. Outre le johannisberg, le Mont-d’Or produit du fendant, de la petite arvine, du riesling, mais aussi toute une gamme de rouges, gamay, pinot noir (pour une dôle), diolinoir, syrah et cornalin.

Chaises musicales…

Ce départ après un an du responsable technique de Provins, que regrette le directeur général Raphaël Garcia, entraînera une modification de l’organisation technique de la coopérative. Celle-ci est à la recherche d’un œnologue bilingue allemand-français, mais aussi d’un responsable viticole. Sur les 820 hectares d’approvisionnement de la plus grande cave de Suisse, 275 hectares sont cultivés en direct par les équipes de Provins. Le précédent responsable, Samuel Panchard, a été nommé ce printemps œnologue cantonal vaudois. Il a succèdé à l’œnologue Philippe Meyer, appelé à diriger les domaines viticoles de l’Etat de Vaud, dont les Hospices cantonaux dans le Chablais et Marcelin sur Morges, là où se situe le service cantonal de la viticulture et l’école d’agriculture et viticulture cantonale.

©thomasvino.ch