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Posted on 17 septembre 2020 in Actus - News

Du 17 au 27 septembre 2020  — La 20ème «dizaine du goût» démarre en Suisse

Du 17 au 27 septembre 2020 — La 20ème «dizaine du goût» démarre en Suisse

Elle fêtes ses vingt ans cette année. La semaine du goût dure dix jours, jusqu’au 27 septembre. Cette année, le Heidiland a été désignée région du goût, tandis que le nouveau FG, maître de Crissier, Franck Giovannini en est le parrain national. Coup d’œil sur quelques événements vaudois…

L’ensemble du programme se trouve ici programme en ligne. Sans doute parce que c’est l’ex-conseiller national (et même éphémère conseiller d’Etat…) Josef Zisyadis, toujours «lider maximo» de la manifestation, avec des amis vaudois, qui l’a lancé, le plus grand canton romand est aussi celui qui propose le plus d’événements. Au point que le comité régional de sélection (qui n’a pas pu se réunir en entier, cette année, pandémie oblige) désigne trois «coups de cœur», comme l’a révélé le vigneron Raoul Cruchon, cette semaine au Café du Grutli, au cœur de Lausanne.

D’abord, «le vin médecin», ce samedi, à l’heure de l’apéro, à 11 h., au Domaine Le Satyre, chez Noémie Graff, à Begnins sur Nyon. La vigneronne, universitaire en lettres, vient de signer un texte remarquable dans le recueil «Esprit du vin, esprit divin» (éditions Labor & Fides), qui a le mérite de rappeler que le noble breuvage a, dans de nombreuses civilisations, toujours été lié au sacré, peu ou prou.

Ensuite, dans le Parc naturel jurassien, une balade «vélo & terroir», le samedi 26 septembre toute la journée.

Enfin, dès aujourd’hui, à Leysin, les animations autour du «village alpin du goût et de l’œnologie», durant toute cette «Semaine du Goût». 

A Lausanne, un Chocotreck emmènera les amateurs à pied, à vélo ou en transports publics visiter neuf chocolatiers de la capitale vaudoise, répartis sur un parcours de 4,5 km, et 350 m. de dénivelé, pour faire oublier le fait que les sportifs se nourrissent mal à coup de barres énergétiques…

Et puis, la capitale vaudoise participe à la campagne Save Food pour lutter contre le gaspillage de nourriture, une initiative louable en soi. Pas sûr, en revanche, qu’on ait envie d’utiliser le petit «dégui-bag» en carton plastifié pour finir son assiette du jour à la maison, cornettes froides, papet vaudois déconstruit et autres légumes raplapla retrouvés le soir, au moment de les enfourner vite fait au micro-onde… Au bistrot, il y a sûrement mieux à faire, outre de soigner le menu du jour, comme de servir des portions adaptées, donc diminuées en quantité, quitte à servir à qui le demande, un supplément. Sans quoi, inciter le consommateur emporter chez lui le soir ce qu’il n’a pas mangé à midi au resto (et qui finira dans le sac poubelle payant !) est une manière joliment hypocrite de lutter contre le gaspillage alimentaire…

©thomasvino.ch