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Posted on 1 octobre 2020 in Non classé

Entre «vins nature», Moldavie et Macédoine

Entre «vins nature», Moldavie et Macédoine

Ce samedi 3 octobre, à 16 h, vous aurez le choix entre vous déplacer à la Ferme des Tilleuls, près de la gare de Renens, et les vins de Moldavie «en ligne».

A Renens, pour participer à un débat intitulé : «La révolution du vivant : le vin comme contre-culture agricole». Avec comme intervenants, Amélie Dorier, maîtresse en biogéosciences, pédologue, formatrice en permaculture, Hans-Peter Schmidt, écologue, Institut Ithaka et vigneron au domaine Mythopia, en Valais, et Alexandre Grandjean, doctorant à l’Institut de sciences sociales des religions, à l’Université de Lausanne. Il faut s’inscrire en envoyant un e-mail à lfdt@fermedestilleuls.ch

Pour nous, qui jugeons les vins comme un critique d’art — si possible de façon moins passionnelle qu’à l’époque du «Salon des refusés» ! —, l’expression la plus aboutie du vin dit vivant est ce que certains appellent «vin nature». Et nous avons goûté la majeure partie des vins mis sur le marché suisse cette année… Le meilleur, tout relatif, tout de même, côtoie le pire, du moins selon les critères qui, jusqu’ici, ont permis de juger les vins dits conventionnels.

Un tour (virtuel) en Moldavie

Le monde du vin bouge à une vitesse stratosphérique… J’ai reçu, l’autre jour, quatre bouteilles de vins de Moldavie, où je m’étais rendu il y a deux ans. Ce pays, entre la Roumanie et l’Ukraine, mais sans accès à la Mer Noire, a connu un succès énorme au Québec, lorsque le monopole, la SAQ, a proposé un vin blanc et un vin rouge à un (bas) prix défiant toute concurrence, pour une qualité remarquable… La Moldavie passionne aussi, comme la Géorgie, des Chinois amateurs de «vieux flacons» entreposés depuis quelques décennies dans des caves impressionnantes, creusées dans la roche.

Mais la Moldavie essaie de se profiler aussi avec des vins de qualité, de cépages locaux, comme en témoignent les quatre crus (pas encore dégustés) : un Negru de Purcari 2018 (55% cab.-sauv., 40% saperavi et 5% rara neagra), une feteasca negra 2017 du Château Vartely — deux domaines que j’ai visités —, et deux assemblages avec pour base le grand cépage rouge roumain qu’est la feteasca negra, le Negre 2017 (fet. neg. et rara neagra) de Fautor — qu’un sommelier de Chisinau m’avait présenté comme un des meilleurs vinificateurs moldaves — et curiosité œnologique, un vin blanc tiré de cabernet-sauvignon et de feteasca negra, Harap Alb. Pourquoi pas ? Le Tessin a bien du «merlot bianco» !

A l’occasion, ce samedi 3 octobre à 18 h., le «jour du vin moldave», les vins de Moldavie organisent un «webinar» public auquel on peut s’inscrire via ce lien :https://zoom.us/webinar/register/WN_aBjqpZUPT0ScXr2PjqUaXw

Au récent Concours Mondial de Bruxelles, les vins moldaves ont remporté plusieurs médailles, dont une Grand Or pour un rosé de feteasca negra et de montepulciano du grand domaine Purcari. Et 13 médailles d’or, dont pour du pinot noir et du pinot gris (plusieurs pour Purcari…) et 29 médailles d’argent pour des des sauvignons, chardonnays, traminer et rara neagra, merlots, malbec, tempranillo de plusieurs domaines.

Et du côté de la Macédoine…

La formule du «webinar», soit un séminaire en ligne, fait florès depuis le début de la pandémie. Grand cépage rouge, rustique et puissant, de Macédoine, le vranec a aussi droit à son «jour», le lundi 5 octobre, le «Vranaec World Day». Deux habitués du concours Mundus Vini — où des vranaec avaient été soumis aux dégustateurs-jurés, en février… — Robert Joseph et Thomas Brandl — un des piliers du Concours Mondial de Bruxelles, également — animeront ce débat. Lien et mode d’emploi via Facebook :

https://www.facebook.com/groups/169324946513268/permalink/3092199160892484/

©thomasvino.ch