âme de Crissier récompensée
Louis Villeneuve, maître d’hôtel
Un prix pour l’âme de Crissier
Maître d’hôtel du restaurant de l’Hôtel-de-Ville de Crissier (VD), Louis Villeneuve vient de recevoir le «Prix de l’accueil et du service» décerné par l’Académie internationale de la gastronomie, dont le siège est à Paris.
Plus qu’un directeur de salle, Louis Villeneuve est une part de l’âme du restaurant de Crissier. Dans sa carrière, il a dû suppléer à deux défections. D’abord, lorsque l’épouse de Frédy Girardet dut renoncer à aller en salle, laissant ce rôle à la mère du grand chef (décédée cet hiver). Ensuite, quand au printemps 2002, Franziska Rochat-Moser perdit la vie en montagne. Louis Villeneuve a aussi assuré la transition, pas gagnée d’avance, entre le maître, Girardet, et son élève, Philippe Rochat. Sans doute a-t-il contribué à maintenir la réputation de l’établissement : simplement le meilleur du pays. Le maître d’hôtel souligne que «si notre profession ne jouit pas toujours de la même visibilité médiatique que les cuisiniers, elle est tout autant essentielle à la culture de la restauration et de la gastronomie». C’est, du reste, la première fois que cette distinction est attribuée à un non-cuisinier.
Cité à l'Ordre du Mérite
Depuis vingt ans, Louis Villeneuve collectionne les titres de gloire, en Suisse («meilleur maître d’hôtel» en 1991 ; Coupe de l’Accueil du Club Prosper Montagné en 2004) et dans son pays d’origine, la France (le «poireau» du mérite agricole et la médaille de l’Ordre National du Mérite, qu’il va recevoir sous peu à Crissier).
Son rôle, qui va de l’accueil au conseil des vins ou au découpage de la viande sur guéridon, remis en valeur à Crissier, a servi de modèle à plusieurs dizaines de jeunes professionnels du service. Très attentif à l’avenir de la profession, Philippe Rochat et sa brigade entretiennent d’excellents liens avec l’Ecole hôtelière de Lausanne: des repas démonstrations sont mis sur pied à Crissier pour les futurs professionnels. (PT)
Un prix pour l’âme de Crissier
Maître d’hôtel du restaurant de l’Hôtel-de-Ville de Crissier (VD), Louis Villeneuve vient de recevoir le «Prix de l’accueil et du service» décerné par l’Académie internationale de la gastronomie, dont le siège est à Paris.
Plus qu’un directeur de salle, Louis Villeneuve est une part de l’âme du restaurant de Crissier. Dans sa carrière, il a dû suppléer à deux défections. D’abord, lorsque l’épouse de Frédy Girardet dut renoncer à aller en salle, laissant ce rôle à la mère du grand chef (décédée cet hiver). Ensuite, quand au printemps 2002, Franziska Rochat-Moser perdit la vie en montagne. Louis Villeneuve a aussi assuré la transition, pas gagnée d’avance, entre le maître, Girardet, et son élève, Philippe Rochat. Sans doute a-t-il contribué à maintenir la réputation de l’établissement : simplement le meilleur du pays. Le maître d’hôtel souligne que «si notre profession ne jouit pas toujours de la même visibilité médiatique que les cuisiniers, elle est tout autant essentielle à la culture de la restauration et de la gastronomie». C’est, du reste, la première fois que cette distinction est attribuée à un non-cuisinier.
Cité à l'Ordre du Mérite
Depuis vingt ans, Louis Villeneuve collectionne les titres de gloire, en Suisse («meilleur maître d’hôtel» en 1991 ; Coupe de l’Accueil du Club Prosper Montagné en 2004) et dans son pays d’origine, la France (le «poireau» du mérite agricole et la médaille de l’Ordre National du Mérite, qu’il va recevoir sous peu à Crissier).
Son rôle, qui va de l’accueil au conseil des vins ou au découpage de la viande sur guéridon, remis en valeur à Crissier, a servi de modèle à plusieurs dizaines de jeunes professionnels du service. Très attentif à l’avenir de la profession, Philippe Rochat et sa brigade entretiennent d’excellents liens avec l’Ecole hôtelière de Lausanne: des repas démonstrations sont mis sur pied à Crissier pour les futurs professionnels. (PT)