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Posted on 31 octobre 2008 in Actus - News

Quelques principes de dégustation

Quelques principes de dégustation

Bon à dire
Quelques principes de dégustation

Le site www.eccevino.com, lancé par le journaliste, installé en France, David Cobbold (rencontré en septembre à VINEA) et Sébastien Durant-Viel, lance son guide des vins sur Internet.
Certes, il y a des liens commerciaux rapportés à la France: les vins suisses, du garanoir de la Genevoise Sophie Dugerdil, à juste un peu moins de 20 euros, à l'ermitage Grains Nobles 1999 de Marie-Thérèse Chappaz à 110 euros les 50 cl, en passant par l'humagne rouge de Christophe Abbet et le sauvignon blanc du Domaine des Curiades, à Genève (aucun vin vaudois!) sont disponibles auprès de la prestigieuse œnothèque Lavinia, à Paris, qui a repris la Cité des Vins à Genève, soit dit en passant…
Dans leurs dégustations, les deux compères appliquent une philosophie qui recoupe très exactement la mienne (par exemple pour le magazine consumériste ou Tout Compte Fait, 24 Heures et bien sûr www.thomasvino.com).
En voilà les fondamentaux: «La dégustation n’est pas une science exacte. Elle passe par le corps et l’esprit, faisant appel à la mémoire et à des jugements esthétiques : elle est un exercice subjectif et relatif. Cela veut dire qu’un avis est toujours propre à la personne qui signe la note, mais que cette personne possède un champ d’expérience lui permettant de relativiser son jugement, et notamment de situer un vin par rapport à ses pairs.
Par conséquent, une note situe un vin dans un contexte donné, un peu par rapport à tous les vins, mais surtout par rapport à d’autres vins du même type et style (cépage, région, fourchette de prix, etc). Cela veut dire qu’un vin à 5 euros peut difficilement dépasser, sur notre échelle de notation, la note de 14/20, et qu’un vin à 50 euros n’apparaitra pas s’il n’obtient pas une note d’au moins 15/20 : il nous semble normal d’attendre « plus » de ce qui est plus cher. (…)
Pour tenir compte de l’importance de la relativité d’un jugement, nous essayons toujours de déguster les vins, quand cela est possible, par groupes de pairs. Par exemple, des pinots noirs du monde entier dont les prix se situent entre 20 et 50 euros. Ou bien une série de sancerres.
Nous essayons aussi, si possible, de déguster à l’aveugle. Cela n’est pas toujours le cas, mais nous estimons que cela permet de limiter l’influence des idées préconçues sur tel ou tel vin dont on a une expérience passée (bonne ou mauvaise). (…)
Enfin, une dégustation est un moment unique de rencontre avec un vin. Si les conditions changent, l’expérience peut changer. Nous pouvons donc apprécier un même vin différemment en deux occasions. Dans ce cas, nous donnons une notation moyenne.»
Il y a des jours où on se sent moins seul, grâce à la vaste Toile!