Un Calamin meilleur chasselas vaudois 2009
Lauriers de Platine du label Terravin
Le Calamin 09 de Jean Vogel & Fils,
champion des chasselas vaudois
Sous l’œil (de g. à dr.) de Pierre Monachon, du conseiller d’Etat Jean-Claude Mermoud, de Philippe Herminjard, secrétaire de Terravin (de dos), Philippe Rochat lève le voile sur le gagnant du jour.
Qu’est-ce qui unit les chasselas Chant des Resses 2008 des Artisans vignerons d’Yvorne, vainqueur des Lauriers de Platine 2009, le Sémillant, de Jean-Michel Conne, à Chexbres, classé meilleur chasselas au Grand Prix du Vin Suisse, en juin, et ce Calamin 2009, victorieux, de Vogel à Grandvaux? La patte de Philippe Corthay, ancien œnologue d’UVAVINS, ex-enseignant à l’Ecole supérieure de Changins, et consultant de plusieurs domaines vaudois et valaisans.
Avec son nez suave, son attaque grasse et souple, sa plénitude en bouche, son équilibre et son élégance, ce Calamin (4’000 bouteilles produites) nous a séduit. Il a devancé un autre Calamin, celui de Didier et Jean-Jacques Rouge, à Epesses, ex-aequo avec le Dézaley Côtes des Abbayes, de Jean-Luc Blondel, à Cully, et l’Epesses Petit Duc de Jean-François Chevalley, à Treytorrens, tous des 2009. Jean-Luc Blondel a fait fort avec ses chasselas 2009 : dans la sélection des 16 finalistes choisis par Terravin pour cette finale, sur 30 coups de cœur «mis de côté» tout au long des dégustations du label, le vigneron-encaveur de Cully avait réussi à en placer quatre.
Philippe Corthay, à g., œnologue-conseil ravi, et Simon Vogel, le vigneron qui ont signé ce remarquable Calamin 2009.
A l’Hôtel-de-Ville de Crissier, un jury d’une vingtaine de dégustateurs, formé de journalistes alémaniques et romands et d’œnologues, a procédé au dernier écrémage, par élimination. Avant le dernier carré, la demi-finale a mis aux prises le Calamin de Rouge, le Sémillant de Conne, l’Yvorne de Stéphane Borter et le Calamin de Vogel, d’une part, l’Epesses La Perle de Blondel, le Dézaley Côtes-Dessus de Pierre Monachon (président du label Terravin), le Dézaley Côtes-des-Abbayes de Blondel et l’Epesses de Chevalley, d’autre part. Avec deux vins chacun dans la même série, dézaley, épesses et calamin doublaient leur chance de terminer dans le quatuor final. Le Sémillant, champion suisse, a raté de justesse la finale. A noter que sur 16 vins sélectionnés, 14 étaient de Lavaux (et 2 du Chablais, à l’exclusion de tout autre région vaudoise, dont La Côte).
Un label justement rare
©thomasvino.com/25112010