Les vignerons tiennent à «la» 7 décis
Les Vaudois s’accrochent
à la bouteille de 70 cl
A gauche, une bouteille de 70 cl à 7.95 fr., à droite, une de 75 cl à 8.20 fr. Laquelle des deux est la moins chère pour le consommateur? Celle à 8,20 fr. Et même de 42 ct au litre! Voilà pourquoi des grandes surfaces, Denner en tête, tiennent à la bouteille de 70 cl. Et les producteurs de vins avec…
Cette différence concerne avant tout la bouteille «vaudoise», réservée au chasselas. La cohabitation des deux flacons sur les rayons (mais aussi dans les restaurants !) n’aurait pas posé de problème si l’Office fédéral de métrologie (Metas) ne voulait harmoniser les mesures suisses avec celles de l’Union européenne. Exit donc la 70 cl ! Les Vaudois, eux s’accrochent. La FVV va envoyer sa détermination à Berne, au nom de la tradition et de l’histoire. Compromis possible: par souci de transparence, Berne exigereait qu’en regard de chaque contenant figure le prix réel au décilitre, comme pour d’autres denrées alimentaires. Mais pas pour le pain !
Mais certains se souviennent aussi que si la production avait passé à 75 cl, il y a une dizaine d’années, c’est parce qu’elle avait pu écouler davantage de vin. Entre 70 cl et 75 cl, l’écart est de 7%. Ironie, c’est presque le «surplus» de la vendange 2011. Aujourd’hui, cela signifierait écouler certes 7% de chasselas de plus, mais sans espérer un centime de plus: voilà l’enjeu de ce bras de fer. C’est donc moins une question de centilitres perdus que de centimes pas gagnés!
©thomasvino.ch
Cette différence concerne avant tout la bouteille «vaudoise», réservée au chasselas. La cohabitation des deux flacons sur les rayons (mais aussi dans les restaurants !) n’aurait pas posé de problème si l’Office fédéral de métrologie (Metas) ne voulait harmoniser les mesures suisses avec celles de l’Union européenne. Exit donc la 70 cl ! Les Vaudois, eux s’accrochent. La FVV va envoyer sa détermination à Berne, au nom de la tradition et de l’histoire. Compromis possible: par souci de transparence, Berne exigereait qu’en regard de chaque contenant figure le prix réel au décilitre, comme pour d’autres denrées alimentaires. Mais pas pour le pain !
Mais certains se souviennent aussi que si la production avait passé à 75 cl, il y a une dizaine d’années, c’est parce qu’elle avait pu écouler davantage de vin. Entre 70 cl et 75 cl, l’écart est de 7%. Ironie, c’est presque le «surplus» de la vendange 2011. Aujourd’hui, cela signifierait écouler certes 7% de chasselas de plus, mais sans espérer un centime de plus: voilà l’enjeu de ce bras de fer. C’est donc moins une question de centilitres perdus que de centimes pas gagnés!
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