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Posted on 30 janvier 2012 in Actus - News

2011: plus de blancs, moins de rouges importés

2011: plus de blancs, moins de rouges importés

Plus de vins blancs importés,
mais moins de rouges, en 2011

L’importation des vins blancs en Suisse a connu un nouveau record en 2011, passant de justesse la barre des 32 millions de litre (31 mios en 2010, contre 22 mios, seulement, en 2005). Par contre, l’importation des vins rouges est en assez forte régression, avec 130,5 mios de litres, soit moins qu’en 2007 (133) et un peu plus qu’en 2008 (129), alors qu’en 2009, 134,4 mios de litres et en 2010, 137 mios de litres avaient été importés.

En blanc, les 10 plus gros importateurs représentent 63% du total de l’importation :
1) Coop, 6,42
2) Denner, 3,96
3) Garnier, 2,59
4) Bataillard, 1,79
5) Aldi, 1,11
6) Scherer & Bühler, 1,10
7) Schenk, 1,00
8) Lidl, 0,88
9) Weinwelt, 0,70
10) Zürcher Mächler, 0,67
On notera l’arrivée d’Aldi et de Lidl dans ce top 10.

Rouge: Coop-Denner/Migros, 40%!

En rouge, les 10 plus gros importateurs représentent 61%. L’écart entre Coop et Denner, qui représentent 39,5% des importations à eux deux, et sont loin devant le troisième, se resserre : 28 mios de litres pour Coop (après avoir dépassé les 30 mios en 2009 et 2010) et 26,6 mios pour Denner (inférieur à 2009 et 2010).

1) Coop, 28
2) Denner, 26,63
3) Bataillard, 6,99
4) Garnier, 4,12
5) Lidl, 2,70
6) Scherer & Bühler, 2,59
7) Schenk, 2,52
8) Vini Bée, 2,37
9) Weinkellerei Aarau, 1,98
10) Aldi, 1,83
Là encore, Lidl et Aldi prennent place dans les 10 premiers, dans l’ordre inverse aux blancs.

Baisse générale de la consommation suisse?
Par le passé, les importations se sont élevées à :
2006, 23,8 blanc, 127,8 rouge, soit total 151,6
2007, 29 blanc, 133 rouge, soit total 162
2008, 29,3 blanc, 129,2 rouge, soit total 158,5
2009, 29,6 blanc, 134,4 rouge, soit total 164
2010, 31 blanc, 137 rouge, soit 168
2011, 32,1 blanc, 130,5 rouge, soit 162,6

Le contingent a été fixé il y a dix ans à 170 millions de litres, selon le principe du lévrier. Ce chiffre, librement réparti entre rouge et blanc, n’a jamais été atteint, pour cause de baisse de la consommation. La tendance paraît encore à la baisse, malgré le «franc fort», à moins que la consommation des vins suisses ait progressé en 2011: les chiffres ne sont publiés qu’à Pâques.

©thomasvino.ch