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Posted on 4 octobre 2012 in Actus - News

Une vendange modeste dans un marché tendu

Une vendange modeste dans un marché tendu

Vendanges 2012
La quantité en baisse en Valais

Ca y est, les vendanges 2012 battent leur plein, entre deux averses… Les vignerons se félicitent néanmoins d’une fin d’été et d’un début d’automne plutôt ensoleillé et sec, où le diction «septembre fait les vendanges» pour en cueillir les fruits mûrs en octobre, comme il est de règle sous le climat lémanique et rhodanien.
En Valais, indique Madeleine Gay, œnologue vedette de Provins-Valais, les cépages ont respecté leur cycle naturel connu de longue date, le cornalin et l’humagne arrivant en troisième période après le chasselas, qui sert d’index, soit à la mi-octobre. Pour Gérald Carrupt, directeur technique de Provins, la plus grande entreprise viticole valaisanne et suisse (avec le groupe Schenk, qui, lui, est établi sur trois cantons, Vaud, Valais et Genève), et qui encave un quart de la vendange du plus grand canton viticole, le Valais donc, la qualité est bonne, avec un retour à une année au cycle végétatif «normal», avec des maturations poussées jusqu’en automne.
15 à 20% de récolte en moins par rapport à 2011
Le volume de la vendange devrait être proche de 2009, soit inférieur de 15 à 20% par rapport à 2011, relativement grosse année de récolte en Valais. La coopérative a annoncé qu’elle avait payé 95% de la récolte 2011 de ses viticulteurs professionnels à fin mars déjà. Rappelons qu’elle obligée par ses statuts d’accepter l’entier des raisins fournis par les coopérateurs, dans les limites du plafonnement établi en fonction des quotas et de l’échelle de paiement du raisin.
Provins vient de rappeler que la situation économique suisse est très tendue, avec une consommation de vin en recul, et des prix du vrac en chute libre. Dans ces conditions, une baisse notable du volume encavé en 2012 allègerait le marché, même si ses effets ne se feraient pas ressentir dans l’immédiat, mais au mieux à partir du printemps 2013, explique Gérald Carrupt. Qui rappelle que la situation de 2012 n’a rien à voir avec les crises précédentes, notamment des millésimes 1982 et 1983, avec des stocks qui ont encombré le marché pendant plusieurs années.
©thomasvino.ch