Comme chaque année, le 3ème mercredi de janvier (et très tôt, cette année 2013, où le 1er janvier tombait sur un mardi…), le chasselas non-filtré de Neuchâtel sort officiellement de cuve et de cave.
Les Neuchâtelois se donnent rendez-vous sur deux étages de l’Hôtel-de-Ville du chef-lieu, ce mercredi 16 janvier, de 16 h 30 à 20 h 30. A La Chaux-de-Fonds, la dégustation publique a lieu le lendemain, jeudi 17 janvier, également de 16 h 30 à 20 h 30, à la salle Ton sur Ton, rue du Progrès 48.
On connaît sa saga, renouvelée chaque année. Sans vivacité, sans arômes primaires, pas de chasselas non-filtré! Le 2012 tient toutes ses promesses… Outre le climat de l’année et la provenance, les levures utilisées font beaucoup dans le style des non-filtrés.
Avec moins de 150’000 bouteilles vendues par an (8% de la vendange en chasselas), ce vin reste une spécialité, surtout dégustée dans sa région de production, sur le Littoral neuchâtelois (55%), dans le reste du canton (19%), dans la même proportion qu’en Suisse alémanique (19%), tandis que la Suisse romande fait encore la fine bouche (7%). Clients particuliers (47%) et restaurateurs et grossistes (53%) se partagent équitablement les achats.
A noter que certaines caves se distinguent. Ainsi les Caves de la Béroche, à Saint-Aubin. Chaque année, depuis cinq ans, elles lancent un concours pour l’étiquette de leur vin non-filtré. Cette année, c’est Anne-Laure Aloe, de Gorgier (NE), qui a eu le privilège de voir son motif, non pas sur une étiquette, mais directement imprimé sur le flacon (illustration ci-dessus), un vrai collector!
On peut envoyer ses croquis et idées, originaux évidemment, à info@caves-béroche.ch, d’ici fin juin 2013, pour espérer illustrer la cuvée 2013… mise en vente dès le troisième mercredi de janvier 2014… Et, soulignent les Caves de la Béroche, «ce blanc trouble et vif (…) se consomme tout au long de l’année».
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