Valais — Une seule association pour les vignerons-encaveurs
Unis sous une seule bannière
Désormais, quelque trois cents vignerons-encaveurs du Valais sont unis dans le même organisme de défense professionnelle, l’Union des vignerons-encaveurs du Valais (UVEV). Thierry Constantin, de Pont-de-la-Morge, la présidera pour quatre ans.
Jusqu’ici, les vignerons-encaveurs avaient le choix entre la Confrérie Saint-Théodule (120 membres) ou l’Association des vignerons-encaveurs du Valais (150 adhérents). Les deux associations, sous l’impulsion de leur président respectif, Axel Maye et Thierry Constantin, s’étaient déjà rapprochés. Désormais, la fusion est complète.
Un comité de pros (re)connus
Ensemble, les 300 vignerons-encaveurs représentent 30% de la surface du vignoble et 25% du volume de vin écoulé sur le marché, soit autant que la coopérative Provins-Valais. «Actuellement, on assiste en Valais, à une mise en place de la nouvelle législation viti-vinicole, adoptée par le Conseil d’Etat au printemps 2004», explique le nouveau président, un des très bons encaveurs valaisans, comme le vice-président, Axel Maye, de Chamoson. Le comité est complété par des professionnels reconnus, Madeleine Mabillard-Fuchs, de Venthône, Pascal Bonvin, de Flanthey, Henri Vallotton, de Fully, Jacques Disner, de Chamoson, Romain Papilloud, de Vétroz et Jean-François Carron, de Saxon.
L’UVEV a également décidé de lancer sa propre «certification». Ainsi, une Charte Saint-Théodule permettra de distinguer les meilleures caves. Quatre vins, tirés au hasard de l’assortiment, seront contrôlés par une commission de dégustation extérieure à l’Union, qui exige, à la production, le respect des normes Vitival. «Nous voulons garantir la traçabilité du produit, un bon niveau général des caves et nous privilégions l’accueil personnalisé», explique Thierry Constantin.
Eclairage…
Vinalies de Paris : triomphe valaisan
Fin février 2005, les Vinalies internationales de Paris ont décerné des médailles d’or et d’argent à 62 nectars suisses. Les Valaisans, qui étaient sans doute les participants les plus nombreux — mais le concours ne publie pas la «liste des partants» — ont remporté dix médailles d’or. Les Genevois ont ramené cinq médailles d’or. Et si le géant Provins-Valais a remporté trois médailles d’or (avec trois rouges, Syrah-Cabernet Sauvignon 2003, Domaine Tournelette 2002 et Clos Corbassières 2001), le Domaine du Paradis, du duo Roger Burgdorfer-Didier Cornut à Satigny (GE) en a remporté autant, également avec des rouges, tous de 2003 (Diolinoir Divine Prophétie, Zinfandel et assemblage Pont des Soupirs). Dans les blancs, les vins liquoreux se taillent la part du lion, dont l’unique vin vaudois en or, un «Elixir», vendange tardive 2003, de Fabio Penta, pour Hammel SA, tandis que le trophée du vin le mieux noté de sa catégorie couronne un johannisaberg passerillé «Cœur d’Ambre» 2003, de Maurice et Xavier Giroud à Chamoson (VS). Palmarès détaillé sur www.oenologuesdefrance.com/vinalies.
Textes parus dans Hotel + Tourismus Revue le 10 mars 2005.