M comme Mangue
Retour du marché du Matin du samedi, printemps 2005
Joyau africain
Les stands exotiques se multiplient sur les marchés citadins. Au haut de la rue de Bourg, à Lausanne, le dernier banc est occupé par «Terrespoir» : des paniers emplis de tubercules (manioc, patate douce, taro, macabo) et de banane plantain. La colonie africaine vient y faire ses emplettes, tandis que les Suisses ne s’aventurent guère au-delà des fruits, ananas, banane–pomme ou mangue…
La mangue, «alter ego» de l’avocat, ovale vert ou orangé, à la chair safran, au noyau important, est originaire de Malaisie, et se cultive partout dans les zones tropicales, de l’Asie aux Antilles. Je me rappelle en avoir goûté de succulentes, petites et charnues, gorgées de soleil et de sucre, à Diego Suarez, au nord de Madagascar, l’«île-continent». C’est un peu de cette saveur et de cette texture crémeuse que j’ai retrouvées, l’autre matin.
La «traçabilité» du fruit est sans faille : «Terrespoir», une association issue de «Pain pour le prochain» et du Département missionnaire de l’église protestante, travaille étroitement depuis un peu plus de dix ans avec des paysans du Cameroun. Une trentaine de familles cultivent cette mangue locale, appelée «émeraude». Le fruit est cueilli à maturité optimale et livré de la fin de notre hiver au début de l’été, par le vol Yaoundé-Kloten, puis Cointrin. Voilà pourquoi Christophe Reymond, coordinateur de «Terrespoir», s’inquiète du futur de la compagnie Swiss: «Chaque semaine, pour nos fruits et légumes, c’est une nouvelle aventure !» Les produits sont triés à Bussigny : «Si on ne vendait pas de fruits et légumes de qualité, on ne serait plus là. La dimension du commerce équitable est relayée par la valeur intrinsèque du produit. Pour nous, c’est qualité et équité», ajoute Christophe Reymond. Un slogan bel et bon.
Joyau africain
Les stands exotiques se multiplient sur les marchés citadins. Au haut de la rue de Bourg, à Lausanne, le dernier banc est occupé par «Terrespoir» : des paniers emplis de tubercules (manioc, patate douce, taro, macabo) et de banane plantain. La colonie africaine vient y faire ses emplettes, tandis que les Suisses ne s’aventurent guère au-delà des fruits, ananas, banane–pomme ou mangue…
La mangue, «alter ego» de l’avocat, ovale vert ou orangé, à la chair safran, au noyau important, est originaire de Malaisie, et se cultive partout dans les zones tropicales, de l’Asie aux Antilles. Je me rappelle en avoir goûté de succulentes, petites et charnues, gorgées de soleil et de sucre, à Diego Suarez, au nord de Madagascar, l’«île-continent». C’est un peu de cette saveur et de cette texture crémeuse que j’ai retrouvées, l’autre matin.
La «traçabilité» du fruit est sans faille : «Terrespoir», une association issue de «Pain pour le prochain» et du Département missionnaire de l’église protestante, travaille étroitement depuis un peu plus de dix ans avec des paysans du Cameroun. Une trentaine de familles cultivent cette mangue locale, appelée «émeraude». Le fruit est cueilli à maturité optimale et livré de la fin de notre hiver au début de l’été, par le vol Yaoundé-Kloten, puis Cointrin. Voilà pourquoi Christophe Reymond, coordinateur de «Terrespoir», s’inquiète du futur de la compagnie Swiss: «Chaque semaine, pour nos fruits et légumes, c’est une nouvelle aventure !» Les produits sont triés à Bussigny : «Si on ne vendait pas de fruits et légumes de qualité, on ne serait plus là. La dimension du commerce équitable est relayée par la valeur intrinsèque du produit. Pour nous, c’est qualité et équité», ajoute Christophe Reymond. Un slogan bel et bon.
Importateur
«Terrespoir», centrale à Bussigny (VD) (ch. du Vallon, près de la gare, vente le jeudi après-midi, vendredi, matin et après-midi, et samedi matin). Tél. : 021 703 00 42. www.terrespoir.com
Vente
Marchés de Lausanne et Morges, le mercredi et dans les Magasins du Monde en Suisse romande
Prix
9 fr. le kg (soit 1,60 fr. la mangue)