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Posted on 11 septembre 2006 in Actus - News

Beau-Rivage de Lausanne, hôtel de l’année 2006

Beau-Rivage de Lausanne, hôtel de l’année 2006

Le Beau-Rivage Palace de Lausanne distingué en 2006
Le premier «hôtel de l’année» romand
Il y avait bien eu le Vieux-Manoir à Meyriez-Morat en 1998… Mais en dix ans, jamais, jusqu’ici, Gault Millau suisse n’avait désigné «hôtel de l’année» un établissement romand. C’est chose faite pour 2006, avec le Beau-Rivage Palace de Lausanne-Ouchy.
Aux dires de Urs Heller, rédacteur en chef du guide gastronomique édité par le groupe Ringier, à l’image du titre du nouveau «spa» du Beau-Rivage, «Cinq mondes», il faut au moins cinq qualités pour qu’un hôtel puisse prétendre à ce titre remis en jeu chaque automne depuis 1997. Il l’a dit lundi, sur la terrasse du cinq-étoiles d’Ouchy, le soleil dans les yeux et face au Léman étincelant, alors qu’à midi, le trophée, une montre géante de la manufacture schaffhousoise IWC affichait sur son cadran l’«heure des horlogers», qui, avec la petite aiguille sur 10 h. et la grande sur 2 h., montre le V de la victoire…
Plus de 100 millions de francs investis
Cinq qualités donc : la tradition, qui ne s’achète pas, la ténacité des actionnaires, en l’occurrence, la Fondation de Famille Sandoz, majoritaire, l’esprit du lieu, «un palace de rêve au bord de l’eau», le plus du «spa», dernier investissement (12 millions de francs), enfin, indispensable selon «Gault Millau», le niveau de la cuisine, qui passe désormais à 15 points sur 20 (deux toques), grâce à la percée du jeune chef français de «La Rotonde», Florian Giraud.
Avec son «spa» parmi les dix meilleurs du monde, selon le magazine américain «Forbes» et la tête du classement du magazine «Bilanz», le Beau-Rivage, cette année, cartonne. «On aime bien faire les choses en grand quand on réussit», a plaisanté le président de son conseil d’administration, le Lausannois François Carrard. S’il accueille des hôtes depuis 1861, le palace fêtera les 150 ans de sa société l’an prochain. En deux grosses étapes, en 1992-93, puis de 1997 à 2000, cent millions de francs ont été injectés dans les deux bâtiments hôteliers (sans le spa). Quelque 390 personnes sont employées au service des 169 chambres et suites et des restaurants, dont l’un permet de déjeuner autour de la piscine, mais est réservé aux seuls usagers de l’hôtel et du spa.
Touristes alémaniques visés
Reste à exploiter ces distinctions… Pour le jeune directeur général, François Dussart, en poste depuis trois ans quasi jour pour jour, «le potentiel existe auprès de la clientèle touristique suisse alémanique, et non seulement d’affaires», nous a-t-il dit. Car la clientèle helvétique ne représente que 30% des nuitées, sans distinction de la langue parlée. Depuis un an, le Beau-Rivage a engagé une agence de relations publiques zurichoise, Richterich & Partner. A voir l’engouement de la presse alémanique, ce choix semble avoir déjà porté ses fruits.
Paru dans Hôtel + Tourismus Revue du 7 septembre 2006.