Champagne et Bourgogne: prix records
Dom Pérignon et Mouton-Rothschild
Bons pour les records
A qui croit que le champagne n’est qu’objet de luxe et affaire de «pacckaging» Dom Pérignon donne raison. A 3’200 francs l’unité, un flacon, griffé Karl Lagerfeld, n’est pourtant pas le plus cher du monde…
Une bouteille nommée désir, en anglais dans l’intitulé, tel est le bel objet mis au point par le couturier Karl Lagerfeld cette année. Il habille, de l’écrin à la robe cloutée d’or, un flacon de «Vintage 1998» de Dom Pérignon, haut de gamme du groupe Moët et Chandon. Luxe et design, donc pour des bouteilles au nombre limité (1998, bien sûr !), vendues uniquement chez Globus, à Genève et Zurich, pour 3’200 francs l’unité bien emballée.
De son côté, la maison de vente aux enchères Christie’s a permis à une bouteille de Mouton-Rothschild 1945 d’atteindre, fin septembre, la somme de 38’000 francs aux enchères publiques, à Los Angeles – Beverly Hills. Avec six magnums vendus 272’000 euros (plus de 400’000 francs suisses), ce prestigieux Pauillac, qui n’était pas encore classé premier cru à l’époque, double les six magnums de la Romanée Conti 1985, adjugés 135’000 euros (plus de 200’000 francs suisses), à New York, en mars. Mouton allie noble breuvage à grand art : pour le millésime dit «des dames» (parce que les hommes étaient au front…) à la sortie de la Deuxième Guerre mondiale, le dessinateur Philippe Jullian s’était permis d’écrire sur l’étiquette, attribuée chaque année à un autre artiste, «1945, année de la victoire». (PT, oct 2006)
Bons pour les records
A qui croit que le champagne n’est qu’objet de luxe et affaire de «pacckaging» Dom Pérignon donne raison. A 3’200 francs l’unité, un flacon, griffé Karl Lagerfeld, n’est pourtant pas le plus cher du monde…
Une bouteille nommée désir, en anglais dans l’intitulé, tel est le bel objet mis au point par le couturier Karl Lagerfeld cette année. Il habille, de l’écrin à la robe cloutée d’or, un flacon de «Vintage 1998» de Dom Pérignon, haut de gamme du groupe Moët et Chandon. Luxe et design, donc pour des bouteilles au nombre limité (1998, bien sûr !), vendues uniquement chez Globus, à Genève et Zurich, pour 3’200 francs l’unité bien emballée.
De son côté, la maison de vente aux enchères Christie’s a permis à une bouteille de Mouton-Rothschild 1945 d’atteindre, fin septembre, la somme de 38’000 francs aux enchères publiques, à Los Angeles – Beverly Hills. Avec six magnums vendus 272’000 euros (plus de 400’000 francs suisses), ce prestigieux Pauillac, qui n’était pas encore classé premier cru à l’époque, double les six magnums de la Romanée Conti 1985, adjugés 135’000 euros (plus de 200’000 francs suisses), à New York, en mars. Mouton allie noble breuvage à grand art : pour le millésime dit «des dames» (parce que les hommes étaient au front…) à la sortie de la Deuxième Guerre mondiale, le dessinateur Philippe Jullian s’était permis d’écrire sur l’étiquette, attribuée chaque année à un autre artiste, «1945, année de la victoire». (PT, oct 2006)