Pages Menu
Categories Menu

Posted on 3 novembre 2006 in Actus - News

Vins suisses — Ex-Swiss Wine Bars: les Valaisans reprennent la main

Vins suisses — Ex-Swiss Wine Bars: les Valaisans reprennent la main

Vins suisses — Ex-Swiss Wine Bars de Lausanne, Genève et Berne
Les Valaisans reprennent la main
Partie de Sion, l’idée des bars à vins promotionnels avait été récupérée par Swiss Wine Communication, mise en faillite ce printemps. Des encaveurs suisses, et valaisans d’abord, les ont repris. Et Berne, seul bar suisse fermé cet été, devrait rouvrir pour Noël ou au début 2007.
Pierre Thomas
La nouvelle structure, «Les Baravins.ch SA», est présidée par l’encaveur de Vétroz, Gilles Besse, et son domicile est à Sierre. Sur les quatre membres actuels du conseil d’administration, tous sont Valaisans. Parmi les 29 actionnaires, on trouve 19 Valaisans, 7 Vaudois, un Neuchâtelois, un Tessinois et un Argovien. Ces premiers actionnaires ont permis de réunir les quelque 300'000 francs nécessaires au rachat du matériel auprès de l’Office des faillites bernois qui liquide le (douloureux) chapitre de Swiss Wine Communication, et de signer de nouveaux baux. Une quinzaine de places restent à prendre. Car l’actionnariat (à 6'000 francs la part) est le ticket d’entrée pour placer des vins dans les trois adresses de Lausanne, Genève et Berne.
Une oenologue à la barre
Ardente animatrice de l’antenne lausannoise, Chantal Jacquemet, diplômée en œnologie de Changins, est promue directrice générale. A Lausanne, pas de changement de cap, sinon que le Swiss Wine Bar, qui garde son enseigne rouge et noire, est le seul à pouvoir porter le sous-titre «Le Verre à Pied», marque réservée aux encaveurs de Sion. Au passage, le bar de Bruxelles a été rayé de la carte.
La nouvelle société devrait fonctionner sans aide extérieure. Mais Gilles Besse n’exclut pas un coup de pouce de l’Interprofession pour un projet qui demeure une forme de promotion nationale pour les vins suisses, exclusivement. Et il envisage l’ouverture d’un bar à Zurich.
Pas de distorsion de concurrence
Les vins servis au verre sont proposés à un prix qui correspond, peu ou prou, à un facteur multiplicateur de trois. «Nous ne voulons pas de distorsion de concurrence avec nos autres clients cafetiers et restaurateurs», justifie Gilles Besse. Les bars pratiquent un prix à l’emporter, majoré de 15% par rapport au «départ cave». Les encaveurs ont dû consentir un important rabais de départ: 40% sur le prix payé d'ordinaire par les clients.
Ces bars, bien placés en ville (à Saint-Laurent à Lausanne, à Plainpalais à Genève et derrière le Kornhaus, à Berne), devraient attirer une «clientèle citadine régulière davantage que les touristes de passage». A Lausanne, Chantal Jacquemet propose déjà des cours et des dégustations commentées pour encourager cette fidélisation.

Paru dans Hotel + Tourismus Revue du 2 novembre 2006.