Le vin tous azimuts dans la blogosphère
Alors que son seul participant suisse (pour l’heure…), le généticien valaisan José Vouillamoz, annonce la tenue de la prochaine The Digital Wine Communication Conference (http://dwcc.co) dans un an, entre le 31 octobre et le 2 novembre 2014, à Montreux, et en anglais, avec le soutien de la biennommée Swiss Wine Promotion, après la Rioja, le Français Bernard Burtschy, du Figaro, vient de rendre compte d’un sommet du même genre, Winocamp 2013, mais à Paris.
Et, de retour d’Italie, je peux attester que le fait d’avoir un blog est la meilleure carte de visite dans un monde en mutation… Encore faut-il choisir sa langue : les Italiens bloguent dans leur langue et en anglais, les francophones en français et le reste du monde (!) en anglais, dans le sillage de Jancis Robinson, qui, avec Julia Harding, a cosigné, avec José Vouillamoz, l’indispensable encyclopédie Wine Grapes.
Et tout le monde s’engouffre dans cette brèche anarchisante, terriblement chronophage et toujours sans le moindre modèle économique viable, du moins, comme l’écrit Bernard Burtschy, «tous ceux qui ont peur de rater le départ de la nouvelle grande aventure du vin, celle des réseaux sociaux.»
On rigolera, au passage, de ce blogueur qui, mardi soir, annonçait sur Facebook non sans fierté qu’il était à Berne pour le gala du Grand Prix des Vins Suisses, mais qu’il transmettrait plus tard les résultats et ses commentaires, tandis que celui qui n’y était pas les avaient mis en ligne à minuit le même soir! Qu’importe le temps qui passe, puisque tout était joué déjà à fin juin et que seul le palmarès était révélé quatre mois plus tard, alors que, précisément, les réseaux sociaux prônent l’immédiateté à tout prix.
©thomasvino.ch