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Posted on 5 mars 2014 in Gastro

Semaine suisse du goût  Comme en 14 !

Semaine suisse du goût
Comme en 14 !

La 14ème Semaine suisse du goût aura lieu du 18 au 28 septembre. Le 5 mars, au Cerf, à Cossonay, chez le chef Carlo Crisci, parrain de l’événement, Josef Zisyadis, leader maximo de la manifestation, a lancé l’appel à la candidature des restaurants et autres producteurs. Entre 1300 et 1500 rendez-vous seront retenus par des comités régionaux, dans tout le pays.

L’assocition faîtière s’appuiera sur des associations régionales, dûment constituées. Cette année, Moutier, «au cœur du Jura», sera la Ville du Goût. Son sacre démarrera avant la Semaine (de dix jours !) proprement dite et se poursuivra au moins jusqu’à la Saint-Martin du 1er novembre. Une quarantaine d’événements seront mis sur pied.

Parmi les nouveautés, 100 cuisiniers doivent être trouvés pour inviter 100 classes d’école à visiter leurs cuisines et à approcher de tout près la réalité d’un restaurant. Cette 14ème édition coincide avec divers anniversaires : les 15 ans des AOP – IGP, les 20 ans du label Fourchette verte, qui connaît un développement un peu semblable à la Semaine du goût, vers la restauration jeune et collective et les écoles. Autre partenaire, Genuss 14, qui organisera en Suisse alémanique une centaine d’événements autour du goût quinze jours avant la Semaine proprement dite (du 22 août au 14 septembre). Parmi les partenaires, on notera l’arrivée de la Fédération romande des consommateurs et des Salines de Bex (avec sa marque Le sel des Alpes).

Crisci_Zisyadis

A 58 ans, dont 32 ans au Cerf, à Cossonay-Ville, Carlo Crisci, un des chefs les plus originaux de Suisse, sera le premier fils d’émigré, et autodidacte de surcroît, à donner le ton de la manifestation. Il l’a fait avec humour : «Cela fait 32 ans que je m’amuse au Cerf et que je m’amuse ne plaît pas à tout le monde… J’ai toujours un rêve devant moi, celui de la cuisine de demain», explique ce Fribourgeois (de Châtel-Saint-Denis) d’adoption. Et de souhaiter aux organisateurs, avec malice : «Espérons que vous avez fait le bon choix…».

Lierre terrestre et benoîte urbaine: céleste et champêtre!

Ensuite, la brigade (12-13 en cuisine, 12-13 au service et aux services, «et un seul Suisse!») a fait la démonstration du talent communicatif de cette belle maison qu’est Le Cerf. Tartare de bœuf, huître, truffe noire emballés dans un lard translucide d’Arnad ; cannelloni de coquille Saint-Jacques, avec une sauce en miroir ; barbue à la benoîte urbaine, huile d’olive et pressée de carottes ; parmentier d’agneau en tronçon de croustillant de lierre terrestre et sa mousseline «siphonnée» de pomme de terre ratte, aérienne ; et un croustillant breton de pomme, avec une crème glacée à la benoître urbaine, ont démontré qu’avec tout cette urbanité et cette abondance de terrestre, on pouvait être à la fois champêtre et céleste !

www.gout.ch

©thomasvino.ch