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Posted on 12 juillet 2021 in Actus - News

L’OIV bientôt à Dijon?

L’OIV bientôt à Dijon?

Devant quitter Paris, où elle est hébergée par la France, l’Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV) pourrait déménager à Dijon. Du moins est-ce la proposition française, plutôt qu’à Reims ou à Bordeaux. L’Italien Luigi Moio remplacera Regina Vanderlinde à la tête de «l’ONU du vin», pour un mandat de trois ans. Telles sont deux des décisions prises à Paris, le 12 juillet, par l’assemblée générale de l’OIV, dont la Suisse fait partie, et qui connaîtra son prochain congrès en 2022, en principe, à Mexico. Les congrès de 2020 et 2021 avaient été annulés en raison de la pandémie.

Luigi Moio est directeur de la section vignes et vins et professeur d’oenologie à l’université de Naples. Il était deuxième vice-président de l’OIV, après en avoir dirigé notamment la commission d’oenologie (de 2015 à 2018). Il est aussi un auteur prolifique de communications scientifiques, dont «Il respiro del vino», chez Mondadori, traduit «Le souffle du vin» aux éditions France agricole, en 2020. Il a aussi fondé il y a vingt ans une cave en Campanie, Quintodecimo.

A chaque assemblée ou congrès, l’OIV adopte des résolutions scientifiques. Cette 19ème assemblée générale a notamment adopté des résolutions sur l’encouragement à la biodiversité globale dans le vignoble, sur la promotion de programmes de présélection, de sélection et d’amélioration génétique de cépages, en liaison avec le réchauffement climatique, sur le dépérissement des vignes, sur la production durable de jus de raisin.

En matière d’œnologie, l’OIV a adopté des règles sur des points très techniques, comme l’utilisation de l’acide fumarique qui permet de renoncer à la fermentation malolactique et divers textes du «Codex œnologique international», et sur des méthodes d’analyse, mais aussi sur les tests d’alcoolémie volontaire. Ou encore la mise à jour de la définition d’indication géographique protégée (IGP) et d’appellation d’origine (AOP). Ces textes seront publiés sur www.oiv.int

Et, au moment où le président Poutine a proposé sa propre interprétation des vins mousseux produits dans son pays, au mépris du respect des principes d’origine, par exemple du champagne, le russe a été admis comme sixième langue officielle de l’OIV…

Nazdarovié!

©thomasvino.ch