Le vin suisse à l’assaut de la Chine
Alors que la Chine paraît encore très fermée, par la politique du «zéro cas» de Covid 19 et une crise économique marquée par un recul de la croissance espérée, Swiss Wine Promotion annonce, à la mi-août 2022, que l’organe de promotion des vins suisses accentuent son partenariat avec les Swiss Centers pour développer la présence des vins suisses en Chine. «L’objectif commun est de promouvoir les vins suisses sur le dynamique marché chinois. En effet, la consommation en Chine progresse grâce aux nouvelles générations.» Désormais, les vins suisses font leur promotion en Chine via les réseaux sociaux Weibo et WeChat. En 2021, la République populaire de Chine s’est maintenue à la 6ème position des exportations de vins suisses — dont on sait qu’ils ne représentent qu’un petit % de la production d’une année moyenne… — avec 5,3% du volume exporté, ce qui la place au 2ème rang des marchés d’Asie.
Pour qui veut s’informer sur le complexe marché du vin chinois, à la fois gros importateur et supposé producteur de ses propres vins en croissance, le chercheur du CNRS français Boris Pétric vient de publier chez l’éditeur «le bruit du monde», «Château Pékin», qui fait suite à son film, projeté il y trois ans à l’Université de Lausanne. Pour le chercheur, la France garde une avance incontestée dans la course aux vins en Chine, tant comme marché que comme exemple, ne fût-ce que par sa réputation historique. Et son livre affiche un sous-titre explicite : «La France, le vin, la Chine». On y reviendra !
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