Michelin 2009: poussière d’étoile
Guide Michelin 2009
Bientôt un troisième triple étoilé dans les Grisons
Sauf surprise de taille, le futur triple étoilé de Suisse ne sera pas Romand, mais Grison. Déjà chef de l’année 2008 pour GaultMillau Suisse, Andreas Caminada, du Schauenstein à Fürstenau (GR) peut nourrir quelque espoir de rejoindre Philippe Rochat et Gérard Rabaey au sommet de la gastronomie suisse, format Bibendum. Alors qu’on pouvait imaginer qu’un Didier de Courten, à Sierre, tenait la corde…
Pour le reste, l’édition qui recense 1623 adresses en Suisse, et donne, comme toujours, un répertoire très complet d’hôtels de toutes les catégories, a fait un peu le ménage du côté de Bâle, en Suisse centrale et dans les cantons de Vaud et du Valais.
Deux chefs connus, Peter Knogl (Allemand, exilé au Espagne d’abord, puis qui passa naguère par le Trianon du Mirador au Mont-Pèlerin, aujourd’hui en rénovation), obtient une deuxième étoile au Cheval Blanc, à Bâle, comme Franz Wiget à l’Adelboden, près de Schwyz (Steinen). Seule promotion en Suisse romande, Marco Bassi, le chef de la Table d’Adrien, dans le chalet homonyme, à Verbier, station où Roland Pierroz ne parvint jamais à dépasser ce niveau macaronesque.
Une étoile tombe à Lausanne et Saint-Saph’
Hormis le Trianon du Mont-Pèlerin, la Pomme de Pin, à Lausanne, perd son macaron, comme l’Auberge de l’Onde, à Saint-Saphorin, dont on sait le chef Gérald Cavuscens sur le départ… A Orsières, aux Alpes, c’est Jean-Maurice Joris qui renonce à son étoile, pour se consacrer à son bistrot, déjà répertorié «bib gourmand», c’est-à-dire une adresse d’un bon rapport qualité-prix.
Deux adresses vaudoises font leur apparition dans cette catégorie, l’Auberge Communale d’Aclens, de Luc Parmentier et Nathalie Borne, et leurs amis du café du Lion-d’Or, à Tannay. Trois adresses disparaissent, La Pomme de Pin, l’Auberge de la Couronne à Apples et l’auberge communale de Sullens, temple de la cochonnaille hivernale…
Ailleurs en Suisse romande, le Schild, à Fribourg, subit le même sort, dans les Bibs gourmands. A Lausanne, La Rotonde du Beau-Rivage, qui va fermer pour travaux dès janvier et jusqu’à sa reprise, à Pâques, par Anne-Sophie Pic et son équipe de Valence, a gardé son étoile, quand bien même le chef David Sauvignet est sur la liste des transferts.
©thomasvino.com
Bientôt un troisième triple étoilé dans les Grisons
Sauf surprise de taille, le futur triple étoilé de Suisse ne sera pas Romand, mais Grison. Déjà chef de l’année 2008 pour GaultMillau Suisse, Andreas Caminada, du Schauenstein à Fürstenau (GR) peut nourrir quelque espoir de rejoindre Philippe Rochat et Gérard Rabaey au sommet de la gastronomie suisse, format Bibendum. Alors qu’on pouvait imaginer qu’un Didier de Courten, à Sierre, tenait la corde…
Pour le reste, l’édition qui recense 1623 adresses en Suisse, et donne, comme toujours, un répertoire très complet d’hôtels de toutes les catégories, a fait un peu le ménage du côté de Bâle, en Suisse centrale et dans les cantons de Vaud et du Valais.
Deux chefs connus, Peter Knogl (Allemand, exilé au Espagne d’abord, puis qui passa naguère par le Trianon du Mirador au Mont-Pèlerin, aujourd’hui en rénovation), obtient une deuxième étoile au Cheval Blanc, à Bâle, comme Franz Wiget à l’Adelboden, près de Schwyz (Steinen). Seule promotion en Suisse romande, Marco Bassi, le chef de la Table d’Adrien, dans le chalet homonyme, à Verbier, station où Roland Pierroz ne parvint jamais à dépasser ce niveau macaronesque.
Une étoile tombe à Lausanne et Saint-Saph’
Hormis le Trianon du Mont-Pèlerin, la Pomme de Pin, à Lausanne, perd son macaron, comme l’Auberge de l’Onde, à Saint-Saphorin, dont on sait le chef Gérald Cavuscens sur le départ… A Orsières, aux Alpes, c’est Jean-Maurice Joris qui renonce à son étoile, pour se consacrer à son bistrot, déjà répertorié «bib gourmand», c’est-à-dire une adresse d’un bon rapport qualité-prix.
Deux adresses vaudoises font leur apparition dans cette catégorie, l’Auberge Communale d’Aclens, de Luc Parmentier et Nathalie Borne, et leurs amis du café du Lion-d’Or, à Tannay. Trois adresses disparaissent, La Pomme de Pin, l’Auberge de la Couronne à Apples et l’auberge communale de Sullens, temple de la cochonnaille hivernale…
Ailleurs en Suisse romande, le Schild, à Fribourg, subit le même sort, dans les Bibs gourmands. A Lausanne, La Rotonde du Beau-Rivage, qui va fermer pour travaux dès janvier et jusqu’à sa reprise, à Pâques, par Anne-Sophie Pic et son équipe de Valence, a gardé son étoile, quand bien même le chef David Sauvignet est sur la liste des transferts.
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