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Posted on 11 mai 2011 in Actus - News

Pierre Keller à la rescousse des vins vaudois

Pierre Keller à la rescousse des vins vaudois

Pierre Keller for President

C’est l’homme indispensable à «la droite — vaudoise — la plus bête du monde» (comme l’a écrit le grand communicateur Marc Comina dans 24 Heures). Directeur sortant de «son» école, l’ECAL, Pierre Keller est partout : à la chasse aux primes pour le nouveau Musée des Beaux-Arts dans le hangar des locomotives de la gare de Lausanne, à la chasse aux voix pour le Conseil national, comme locomotive de l’ex-«grand vieux parti», le radical, donc. Et le voilà sur orbite pour la présidence de l’Office des vins vaudois (OVV) ! A la suite du négociant en vins Henri-Olivier Badoux, autre apôtre du chasselas, qui avait repris cette présidence au pied levé et a jeté l’éponge pour raison de santé, cet hiver.

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Pierre Keller ne boit plus n’importe quoi: il refuse de toucher à du Montagne (sous les yeux de Jean-Charles Simon, à l’arrière, et de Pierre Thomas). Photo ©Robert Kovacs, www.kovacsphoto.pro.

C’est Pierre Keller lui-même qui nous l’a annoncé : «Je suis né dans les vignes, à Gilly, et j’habite dans un village vigneron, à Saint-Saphorin. J’adore le chasselas! Je ne pourrai certes plus jamais dire que la vie est trop courte pour boire du vin rouge vaudois», s’esclaffe-t-il (un emprunt à une citation de Goethe, «la vie est trop courte pour boire de mauvais vins»).
Quand on fait remarquer à l’intrépide dompteur qu’il faudrait commencer par mettre un peu d’ordre dans le Barnum du système des AOC-Grands crus-1er Grands Crus vaudois, il s’empresse de lever la main : «Halte-là, je ne suis pas un spécialiste du vin! Je m’étonne juste qu’on puisse vendre du vin vaudois à 5,85 fr. en supermarché, alors que les Vaudois devraient miser sur le haut de gamme et revaloriser leurs vins. On m’a appelé pour travailler sur l’image.» Le flacon avant le contenu donc. Et ça commence très fort : «Vous avez vu cette campagne de l’OVV, ton sur ton, du vert, du vert en encore du vert ? Cela fait épinard, pas chasselas !».
Y en a qui vont en voir de toutes les couleurs, c’est sûr, et pas seulement du blanc et du rouge… A quand Jean-Claude Biver président de l’Interprofession du Gruyère AOC. Lui au moins est producteur de fromage d’alpage, une spécialité de son cru pas reconnue AOC. Question d’image ? Ou de qualité ?
Et qui a dit que le meilleur, dans la bière, c’est la mousse?
Lire notre portrait croisé de ces deux grandes gueules, entre marketing et du terroir.
©www.thomasvino.ch