Nouvelles étiquettes pour les vins de la Ville de Lausanne

Ce samedi 1er décembre, de 10 h à 17 h, puis vendredi 7 décembre, de 16 h à 21 h, les vins de la Ville de Lausanne descendent dans la rue du chef-lieu, pour des dégustations publiques. Elles précéderont la 210ème vente aux enchères publiques, traditionnelle depuis 1803, à l’Hôtel de Ville, place de la Palud, samedi matin 8 décembre, de 8 h. 45 à 13 h.
Pour attirer de nouveaux clients jeunes, comme l’espère Tania Munoz, la (jeune) responsable des vignobles lausannois depuis 2011, de petits lots de 60 bouteilles (46 litres) seront proposés à la mise.
Rappel : il s’agit des vins, du chasselas en majorité, du dernier millésime, soit du 2012. Traditionnellement, les acheteurs potentiels étaient conviés à aller les déguster, tirés au guillon et donc au tonneau, quelques jours auparavant, sur les lieux mêmes de l’élaboration de ces vins, soit à La Côte (Château Rochefort, à Allaman et Abbaye de Mont.. sur Rolle), et à Lavaux (Burignon à Saint-Saphorin, et, en Dézaley, les deux Clos, des Abbayes et des Moines). Ces visites publiques ont été supprimées dès cette année… Par contre, de nombreux invités sont conviés, lundi soir, à Mont-sur-Rolle pour déguster ces vins «nouveaux» et apprécier la nouvelle ligne graphique pour renouveler le «look» des étiquettes traditionnelles des vins de la Ville de Lausanne (exemple ci-contre, blanches pour les blancs et noires pour les rouges).
Sur ses 33 hectares, à raison d’une bouteille par mètre carré, le plus grand propriétaire public de vignes de Suisse produit quelque 330’000 bouteilles. Elles sont, en principe, sauf invendus, écoulées lors de la mise aux enchères publiques de début décembre. Cette année, trois cuvées d’anciens millésimes de chasselas seront proposées par le restaurateur jurassien Georges Wenger, grand amateur de «vieux chasselas», appelé régulièrement à la rescousse en terre vaudoise, quand il s’agit de parler de ces raretés, quasi impossible à dénicher, sauf chez quelques propriétaires-encaveurs.
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